La Playstation a fêté son vingtième anniversaire il y a deux jours. En effet, c’est le 3 décembre 1994 que Sony rentrait de plein pied sur le marché des consoles de salon avec son lancement au Japon. Il est peu de dire que le constructeur japonais a marqué l’esprit de nombreux joueurs, avec des incontournables tels que Gran Turismo, Metal Gear Solid ou encore Resident Evil, j’en passe et des meilleurs.
Et pourtant, ce n’est pas un de ces millions sellers qui auront la chance d’apparaître sur cette page, mais bien un outsider de petite taille mais à la grande valeur : Spyro the Dragon. Créé par le studio Insomniac Games, Spyro apparaît dans les rayons en 1998, année de grande valeur footballistique, mais le rapport s’arrête là. Au premier abord, on évitera franchement de mettre la galette en action étant donné le design acidulé et destiné aux plus jeunes d’entre nous. Et puis, on voit notre petit cousin avancer dans le jeu, éliminant les ennemis en les chauffant au fer rouge, fonçant tête baissée à la recherche des voleurs d’œufs de dragon. On se dit que ça à l’air pas mal et on gagne le gain de la manette de haute lutte face à plus petit que nous. Le cousin évacué en pleurs, vous voilà maître du destin de Spyro, dernier rempart face aux sombres desseins de Gnasty Gnork. Ce dernier a transformé tous les dragons du royaume en statue de cristal.
L’histoire est mignonne mais classique, le gameplay est simple mais diablement efficace. On plane à travers le monde des dragons, on part avec plaisir à la recherche de tous les secrets cachés (oeufs, diamants, vies,…). Insomniac Games pour qui c’est le premier jeu d’envergure, a su utiliser à merveille la puissance de la Playstation pour offrir de la variété face aux territoires traversés. Cela donne un jeu qui reste encore une petite pépite qui n’a pas trop mal vieilli malgré la puissance des dernières consoles de salon.
Cerise sur le gateau, c’est le batteur du groupe Police, Steward Copeland, qui s’est occupé de la bande son. S’accordant à merveille au jeu, elle achève de donner la bonne note à la bouille de notre jeune héros. Je vous laisse avec la musique de l’écran titre, perso, je relance ma console pour une nouvelle partie au royaume des Dragons.
