Le calendrier de l’avent des jeux vidéo : 3 décembre : Okami

Le calendrier de l'avent des jeux vidéo : 3 décembre : Okami

Crédit Photo : Clover

Il est temps d’invoquer une madeleine de Proust de haute volée. Okami est un jeu d’action aventure développé par feu Clover, un studio de développement japonais et sorti en 2006 sur PS2, avant de connaître une réédition sur Wii (2008) puis sur PS3 (2012). Vous êtes aux commandes d’Amateratsu, déesse du soleil et de la lumière, réveillée afin de rendre au monde ses couleurs décrépies à cause des ténèbres, personnifiées par le terrible Orochi. Mais Amterastu n’est pas un simple héros doté d’une épée, puisqu’elle se matérialise sous les traits … d’une louve. Pas des plus accessibles au premier abord, on se rend rapidement compte de la facilité de déplacement imprimé par ce quadrupède. Amateratsu nous déplace au sein d’une carte rappelant fortement le Japon actuel. Aussi grande soit-elle d’ailleurs, on éprouve aucune frustration ou baisse d’intérêt à la traverser de part en part.

Okami tire sa grandeur d’un autre élément au combien plaisant : ses graphismes. Tout en 3D et dôté d’un effet cell shading des plus réussi, faisant ressembler la partie à une bande dessinée animée. Les effets sont tout simplement magnifiques et chaque libération de territoire est accompagnée d’explosions digne du plus beau feu d’artifice. La panoplie des effets est renforcée quand Amateratsu passe en mode combat, où aidée par un pinceau qui fige l’action, elle peut agir à la fois sur ces ennemis comme sur le décor. Cet arrêt sur image se révèle comme si un rouleau s’appliquait sur l’écran, affichant un effet sépia très classe. Pour parachever le tableau, chaque région explorée étend ses charmes dans des registres différents : du bord de la plage, au palais impérial en passant par la forêt bordant un lac. Le dépaysement est total et vivant à chaque transition.

Comptez une bonne trentaine d’heures en ligne droite pour en voir le bout. Le jeu n’est pas difficile en soi, mais il est suffisamment long pour apprécier chaque minute de la partie. On mettra de côté les dialogues souvent long et fastidieux, sans oublier des personnages qui s’expriment par le biais d’onomatopées. Mais le charme opère toujours et c’est ce qui rend le jeu encore aujourd’hui appréciable.

Mais Okami ne serait pas ce qu’il est sans évoqué sa bande son. Pas moins de 4 compositeurs ont travaillé sur le jeu, pour fournir 4 CD bourrés de musiques de haute volée. Reprenant des instruments traditionnels japonais, la mélodie souligne à merveille le lieu, le contexte et l’esprit du jeu. Du grand art, pour lequel il est bien difficile de faire un simple choix à vous faire écouter.

Une dernière chose, si vous avez apprécié Okami, je ne peux que vous conseiller sa suite, Okamiden, succès confidentiel, notamment du au fait qu’il est sorti sur Nintendo DS. Le fonctionnement au stylet est plutôt opportun, même si parfois frustrant.

Publié le 3 décembre 2014
Dernière mise à jour le 30 janvier 2020

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