Il partait grand favori pour le prix Goncourt, les parieurs ont vu juste : Pierre Lemaître a obtenu la récompense tant convoitée pour son dernier livre « Au revoir là-haut », paru aux éditions Albin Michel. L’ouvrage populaire de 600 pages démarre en 1918, lorsque la 1ere Guerre Mondiale s’achève. L’auteur démontre que l’horreur se poursuit, bien que les combats dans les tranchées ne soient plus à l’ordre du jour et malgré le fait que l’Armistice soit signée. Sous les feux des projecteurs, les démobilisés, complètement perdus après quatre années passées à prendre en chasse l’adversaire. Un roman, bien loin des polars habituels de Pierre Lemaître et qui a remporté tous les suffrages.
Le Renaudot pour Yann Moix
L’autre vainqueur en ce début de semaine est l’écrivain Yann Moix. Grand gagnant du Renaudot pour « Naissance », un pavé avoisinant les 1000 pages, l’auteur puise dans son imagination pour nous raconter les premiers mois de sa vie. Dialogues, Longues descriptions et jeux de mots rythment cet ouvrage original. Publié chez Grasset, cet autoportrait a conquis les membres du jury. On y découvre une famille horripilante, mais aussi hilarante par moments. Une histoire dense, décapante, où l’on visite des lieux improbables. « Naissance », un livre « délirant » selon Frédéric Beigbeder, l’un des jurés de cette cuvée 2013.