Calendrier de l’avent des jeux vidéo // 4 décembre : Beyond Good & Evil

Crédit Photo : DR

On continue la mini série des jeux maudits, qui n’ont pas connu le succès escompté malgré des qualités intrinsèques évidentes. Et Beyond Good & Evil (BG&E) est un cas d’école, car avec des résultats compliqués malgré sa sortie sur de nombreux supports à l’époque (Xbox, PS2, Game Cube, PC), il en est tout de même resté une fan base très importante, souhaitant à tout crin une suite. Il existe d’ailleurs toujours un site régulièrement mis à jour consacré au jeu et à son univers : bgemyth.

Nous sommes en 2435, sur la planète Hillys. La population est régulièrement attaquée par les extraterrestres DomZ. Pour se défendre, les sections Alphas sont déployés afin de répondre à cette menace. Cependant, cette force armée prend de plus en plus de place au détriment des autorités civiles, faisant ressembler Hillys chaque jour un peu plus à une dictature militaire. Un groupe de résistants se forme, du nom de réseau IRIS pour faire la lumière sur ce qui se passe et combattre la propagande du pouvoir. Le joueur se retrouve entre les deux sous la forme de Jade, photoreporter indépendante, qui va progressivement s’intéresser à ce conflit avant d’y prendre une part plus que conséquente. Elle ne sera pas toute seule, puisque accompagné de son oncle Pey’J, un cochon (!).

BG&E est un jeu tiré de l’esprit du papa de Rayman : Michel Ancel. Dans un univers qui se veut plus mature que le jeu qui l’a rendu célèbre, il offre des axes de réflexions très intéressants. Bien sûr, cela n’aurait pas été intéressant si le gameplay n’avait pas suivi. En effet, la force du jeu est de proposer une multitude de phases de jeux différents : de l’infiltration à l’action aventure en passant par des courses de voitures, tout y passe ou presque. L’élément central reste l’appareil photo qu’elle possède. En plus de pouvoir décrypter des clés pour avancer dans le jeu (grâce à une IA du nom de Secundo accroché à sa sacoche), il sert aussi à montrer à la population les méfaits du pouvoir en place. Mais le jeu offre une autre facette parfois plus intéressante car sans contraintes ou presque : la découverte de la faune et de la flore d’Hillys. Etant donné que tout se passe sur une planète bien au delà de notre galaxie, à une époque que nous aurons peu de chance de voir, il existe une forme de vie totalement différente que celle que nous connaissons. Sa richesse permet à Jade de mettre en place un dossier permettant de répertorier l’ensemble des créatures existantes. Son appareil photo y trouve un nouvel intérêt qui reste toujours aussi ludique.

C’est certainement la personnalité et l’enrobage du jeu qui rend ce dernier encore culte aujourd’hui. Les personnages ont une personnalité ou d’irais-je un caractère qui leur est propre. Pey’J est un fonceur là où Jade est plutôt mais déterminé à avancer. On assiste aussi au fur et à mesure de l’avancée dans le jeu à un vrai changement de comportement de la population. Là où elle reste passive au début, elle prend de plus corps au conflit auquel elle fait partie prenante.

Un dernier mot en ce qui concerne la musique. Christophe Héral, le compositeur, découvre le travail de la musique dans le jeu vidéo avec BG&E. Auparavant, il a eu l’occasion de travailler dans le cinéma et pour la télévision. Sa musique à la fois douce et aérienne convient parfaitement au jeu. Pour autant, il sait muer son style pour arriver à des morceaux plus agressifs. Je vous laisse avec le morceau « Home Sweet Home », qui accompagne régulièrement le joueur lors des phases d’exploration sur Hillys.

Publié le 4 décembre 2014
Dernière mise à jour le 30 janvier 2020

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